Les organisations féminines de la société civile, respectivement du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO et Réseau des Femmes du Fleuve Mano pour la Paix, ainsi que le Réseau Ouest Africain des Jeunes Filles Leaders, ont tenu une conférence de presse ce jeudi, 09 juillet 2020 à Conakry. Dans leur déclaration, elles ont prouvé leur désaccord à tout regroupement de personnes, notamment la manifestation du FNDC, prévue pour le 20 juillet prochain. Pour raison, la présence de la pandémie du COVID-19 en République de Guinée.
« Par la voix de mes camarades, je pense que pendant cette pandémie, il faut éviter d’importants regroupements de personnes. Même si toutes les dispositions pour respecter les gestes barrières sont prises, mais que les gens sachent que c’est une grave maladie qui tue. Et avec des foules de milliers de personnes qu’on a l’habitude de voir dans les rues, ça va être un peu une organisation qui pourra pas prendre en compte le respect de ces mesures», a fait remarquer Dr Makalé Traoré.
Dans cette déclaration lue par Mme Guilavogui Dorcas Dioné président de REPSFECO, ces femmes ont appelé les organisateurs à la responsabilité, vu que la manifestation est un droit constitutionnel.
« Ce que nous demandons aux manifestants, c’est de mener cette marche dans les conditions permises par la loi. La loi est dure, mais elle doit être la même pour tous. Autant on a le droit de manifester selon notre constitution, autant on n’a pas le droit également de casser le peu de biens que nous avons », ont-elles indiqué.
Pour rappel, cette autre manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a pour but, de demander le départ du président Alpha Condé, selon les lieutenants d’Abdourahamane Sonah .
Conakry, Robert Mellano pour lolaplus.org
